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Le fruit de l'arbre à pain
29 juin 2006

Alger la noire

Un long trajet en TGV cette semaine m'a permis de commencer -et terminer- Alger la noire de Maurice Attia. Je ne suis pas fan de polar. J'en lis de temps en temps, souvent en voyage mais pas toujours. Je ne les choisis pas (j'y connais rien de toute façon), je tombe dessus. En parcourant les rayons de ma librairie, parfois mes yeux se posent sur une couverture, s'accroche devrais-je écrire, parfois c'est le titre qui m'attire. La lecture de la 4eme de couverture est décisive. C'est ainsi qu'il m'arrive de tomber sur un polar.

Je ne me souviens plus comment Alger la noire a atterri entre mes mains. Ce qui est certain, c'est que mon regard n'a pu en aucun cas être appâté par cette couverture de la maison d'édition Babel noir qui est plutôt moche ça c'est sûr... faudrait voir sans la voiture rouge du premier plan peut-être et encore.

Ce qui certain, c'est qu'une fois entamé, j'ai lu ce bouquin d'une traite, complètement absorbée par l'histoire. Mais peut-être vaudrait-il mieux parler ici d'Histoire car Alger la noire, ce n'est pas simplement l'histoire sombre d'un flic à Alger, c'est aussi, et surtout, l'histoire d'Alger en 1962 et le chaos dans lequel Algérie basculait.


algerlanoire7

Alger, 1962 : un monde finit de se décomposer, bientôt l'Algérie sera indépendante et l'OAS mène son baroud d'honneur. Sur la plage de Padovani, à Bâb-el-Oued, deux gamins ont trouvé les corps d'Estelle et de Mouloud : une balle dans le coeur pour elle, une autre dans la nuque pour lui et trois lettres gravées sur son dos... Paco Martinez, inspecteur de police qui refuse envers et contre tous de prendre parti dans cette guerre, va, avec un acharnement dérisoire, s'emparer de cette affaire pour échapper à la guerre civile et fuir le chaos de son univers. Epaulé, un temps, par Choukroun, son coéquipier et ami, puis par Irène, sa flamboyante maîtresse, Paco, fils d'un anarchiste espagnol assassiné durant la guerre d'Espagne, sera inévitablement rattrapé par son histoire lorsque sa grand-mère, sombrant, à l'image de la ville, dans la démence, lui fera perdre quelques illusions. Menant son roman noir à quatre voix, l'auteur nous entraîne dans l'univers glauque d'une famille de la bourgeoisie algéroise, avec ses secrets, ses perversions et ses conflits de loyauté. Mais qu'importe alors la mort de deux individus, quand, à Bâb-el-Oued, la folie et le désespoir engendrés par les "événements d'Algérie" forcent des êtres résignés à tout abandonner ou à tout détruire ?  

(Présentation de l'éditeur)

Nb.:à ne pas lire pour l'intrigue sous peine d'être déçu...

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