Comment ne pas craquer ?
Comment ne pas craquer quand
1.on est gourmande comme-c'est-pas-possible-de-le-dire, 2.on aime la violette si fort qu'on pourrait vendre père et mère pour un seul de ces délicieux bonbons Toulousains, 3.on aime les douces et jolies choses si bien qu'on évite la crème fraîche de Nuxe sous peine d'intoxication alimentaire
et qu'on se retrouve (oh, pas par hasard évidemment, hein) nez à nez avec ça ?
Je sais pas... J'ai pas encore craqué remarquez, pour l'instant mon tête à tête avec cette chose n'est que virtuelle. Tout a commencé hier soir quand j'ai allumé ma télé. Il y avait de délicieux macarons très colorés à l'écran. Je me suis posée là, mon yaourt à la vanille dans une main et la cuillère dans l'autre, en suspend, sans pouvoir bouger. J'exagère, j'avais tellement faim que j'ai dévoré le pot lacté, puis un deuxième. Derrière le tube cathodique, y’avait une adepte apparemment des macarons, elle en dégustait frénétiquement. A un moment, j’ai même eu l’impression de goûter le macaron à la pêche dans lequel elle croquait. Ca m’a fait penser à cette nouvelle de Marcel Aymé où un peintre s’aperçoit un jour que ses tableaux apaisent la faim de ceux qui les contemplent (« Le bonne peinture » je crois).
Alors voilà, ce matin, j’ai été sur le site de Ladurée pour voir un peu... et je suis tombée sur cette extraordinaire religieuse à la violette. Je pense faire un saut rue Bonaparte ce midi, comme ça, pour voir...